J'ai entendu parlé la première fois du Systema lors d'un cours d'aïkido par un ancien pratiquant qui m'a expliqué brièvement les différences d'approche, notamment le fait que les techniques sont improvisées et que les coups sont portés et non simulés.
Ayant des difficultés en aïkido pour mettre en œuvre des techniques face à une attaque non répétée à l'avance, j'ai trouvé l'idée d'une discipline basée sur l'improvisation permanente plutôt séduisante.
La curiosité m'a poussé à regarder des vidéos sur Internet et j'ai décidé de tenter l'aventure.
La vidéo de présentation du club sur le site Internet montrait une ambiance plutôt détendue loin de l'image de « fight club » que l'on peut avoir de cette discipline ce qui m'a poussé à venir.
Le point qui reste toujours bloquant chez moi mais aussi celui qui me donne envie d'avancer, c'est l'idée d'être capable d'improviser une technique face à n'importe quelle attaque.
L'intérêt du Systema sur ce point, c'est de chercher une réponse en se basant principalement sur ses sensations, sans formalisme technique complexe.
Je ne sais pas si on peut dire que c'est le but du Systema mais la technique de respiration par saccade vue en cours m'a servi à évacuer mon stress à deux occasions au moins.
La première fois lors d'un stage d'escalade ou après être monté tout en haut d'un bloc assez haut pour moi, j'ai fais cet exercice pour reprendre mon calme et évacuer la peur avant de descendre.
La deuxième fois lors d'une période de stress au boulot où j'étais assez énervé et cette technique m'a permis d'évacuer ma colère.
Le Systema est un art martial qui s'attache avant tout à l'aspect sensoriel d'un combat (douleur, stress, improvisation) tout en prônant la décontraction dans la technique.
Romain G. (07-2016)